Organisée par Cédric Gouy-Pailler (CEA) dans le cadre du projet européen KINAITICS (Horizon Europe) et soutenu par le PEPR Cybersécurité, l’événement a rassemblé une trentaine de participants issus du monde académique, industriel et institutionnel.
La journée a débuté par une conférence inaugurale d’Andrei Kucharavy (HES-SO, Suisse) qui a dressé un panorama des menaces cyber et cyber-physiques à l’ère de l’intelligence artificielle générative.
La journée a particulièrement mis en lumière les contributions portées par le PEPR Cybersécurité à travers le projet SuperviZ. Yufei Han (INRIA) a donné une keynote sur l’utilisation de modèles de langage à grande échelle déployés sur des dispositifs contraints pour la détection fiable et explicable de codes malveillants. Majd Shalak (Télécom SudParis) a ensuite présenté un cadre méthodologique combinant quantification d’incertitude et IA explicable pour renforcer la confiance dans les systèmes de détection d’intrusion. Enfin, Léa-Astrid Kenmogne (LIG, Grenoble-INP, INRIA) a exposé ses travaux sur l’explicabilité appliquée à la détection d’attaques orientées processus dans les systèmes industriels.
Ces contributions illustrent la dynamique portée par le PEPR Cybersécurité et son articulation avec certains projets européens en cours. Outre SuperviZ, le projet national DefMal a également été mis en avant pour ses avancées sur la défense contre les attaques visant des modèles statistiques utilisés pour la sécurité du code, au travers une présentation de Victor Matrat et Gabriel Sauger (Université de Lorraine).
En réunissant experts, jeunes chercheurs et praticiens de la cybersécurité, l’atelier a confirmé l’importance de fédérer les initiatives françaises et européennes pour bâtir un écosystème de recherche robuste et collaboratif. Il contribue ainsi à poser les bases d’une IA de confiance au service de la cybersécurité, en phase avec les ambitions du programme France 2030.
